lundi 29 juin 2009

INTERNET REND-IL ENCORE PLUS BETE?

Hier, j'ai vécu un moment unique, de ceux que j'aime, qui font rire, ceux qui me font dire que la vie vaut la peine, que mon rôle sur cette terre c'est peut-être juste de goûter ces moments.
Voilà,
Etant donné la chaleur de ce premier dimanche d'été, je convenais avec moi-même de terminer ma balade dominicaine par un pique nique, à l'orée du bois, face aux pyrénées.
Il était presque 15 heures, je me faufilais dans le sous bois et m'installais au milieu des genêts. Regard circulaire, autour les collines, au dessus le ciel bleu avec tout de même quelques filaments blancs , derrière, le bois avec des peupliers à feuilles rondes qui bruissent légèrement, et les oiseaux en fond sonore.
ET LA , je sors de mon sac, le pique nique et ... BOOKS LE NUMERO SPECIAL intitulé INTERNET rend -il encore plus bête?
pourquoi encore plus, serions nous déjà bête?
je commence ma lecture, par les références à SOCRATE qui déjà avait peur de l'écrit pensant qu'il altérerait la mémoire. En fait ce n'est jamais pendant le progrès technologique que l'on peut percevoir les effets, nous sommes donc obligés d'attendre le progrès suivant pour juger de celui-ci. Mais cela n'empêche nullement d'y réfléchir. L'activité sur ordinateur pourrait modifier le cerveau, rendre plus rapide.... modifier donc le rapport à l'écrit, empêcher l'approfondissement.
Pourtant internet ouvre des possiblités, à tous, grâce au cyber café d'où j'écris cette bafouille, de s'informer de lire de communiquer, et ceux qui veulent peuvent ou aiment lire du papier pour savourer ce rapport au livre peuvent le faire. Alors faut -il se méfier d'internet où plutôt prendre ce qu'il a de bon?

2 commentaires:

  1. Prendre ! Prendre !
    (un peu comme ces explorateurs qui crient "Terre ! Terre !")
    En fait, le plus difficile est de se repérer sans se perdre, non ? :-)

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  2. Il me vient tout de même à l'esprit que - pour illustrer la méfiance de Socrate - la littérature orale impliquait des modes de narration différents que l'on retrouve dans l'Odyssée et dans... Dallas. Lire à ce titre le superbe essai de Florence Dupont à ce sujet, qui date quelque peu mais qui fait comprendre à quel point le changement de support de la fiction suggère un changement dans la nature de la chose littéraire.
    Perte de la mémoire, peut être. Peut-on craindre la perte de sens avec internet, ou la perte de l'attention plus de 5 mn ?
    Merci pour votre blog...

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