lundi 29 juin 2009

INTERNET REND-IL ENCORE PLUS BETE?

Hier, j'ai vécu un moment unique, de ceux que j'aime, qui font rire, ceux qui me font dire que la vie vaut la peine, que mon rôle sur cette terre c'est peut-être juste de goûter ces moments.
Voilà,
Etant donné la chaleur de ce premier dimanche d'été, je convenais avec moi-même de terminer ma balade dominicaine par un pique nique, à l'orée du bois, face aux pyrénées.
Il était presque 15 heures, je me faufilais dans le sous bois et m'installais au milieu des genêts. Regard circulaire, autour les collines, au dessus le ciel bleu avec tout de même quelques filaments blancs , derrière, le bois avec des peupliers à feuilles rondes qui bruissent légèrement, et les oiseaux en fond sonore.
ET LA , je sors de mon sac, le pique nique et ... BOOKS LE NUMERO SPECIAL intitulé INTERNET rend -il encore plus bête?
pourquoi encore plus, serions nous déjà bête?
je commence ma lecture, par les références à SOCRATE qui déjà avait peur de l'écrit pensant qu'il altérerait la mémoire. En fait ce n'est jamais pendant le progrès technologique que l'on peut percevoir les effets, nous sommes donc obligés d'attendre le progrès suivant pour juger de celui-ci. Mais cela n'empêche nullement d'y réfléchir. L'activité sur ordinateur pourrait modifier le cerveau, rendre plus rapide.... modifier donc le rapport à l'écrit, empêcher l'approfondissement.
Pourtant internet ouvre des possiblités, à tous, grâce au cyber café d'où j'écris cette bafouille, de s'informer de lire de communiquer, et ceux qui veulent peuvent ou aiment lire du papier pour savourer ce rapport au livre peuvent le faire. Alors faut -il se méfier d'internet où plutôt prendre ce qu'il a de bon?

mardi 23 juin 2009

Quelques heures de fièvre d'Isabelle Desesquelles

'Elles avaient tout pour être heureuses, mais voilà, l'accident, le feu attrape son bras, il l'agrippe... la petite fille pense à toute vitesse...
Bien sûr je viens, Carlotta. Nous avons passé plus de temps loin l'un de l'autre qu'ensemble et pourtant, personne n'aura plus compté.'
Isabelle DESESQUELLES nous compte, dans une écriture remarquable l'amour entre une fille et sa mère, l'amitié, l'enfermement.
'Quand on naît sur une ïle, quand on y a grandi, le continent est tout un monde. L'autarcie a ses codes, ses exigences. Il y a là de quoi façonner un caractère.'

Un livre superbe!!!

mardi 16 juin 2009

Courir dans les bois sans désemparer de Sylvie AYMARD

"Le ralenti n'existe pas que dans les films.
Une lueur apaisante envahit la pièce. Je vis ce que j'ignorais. J'étais comme un oiseau de proie aux paupières décousues.
Un lent bruissement confus enveloppait Nathan, une incandescence fauviste : du vert dans ses yeux d'étangs au soleil, du roux dans ses cheveux.
Il suspendit l'ambiance du lieu en quelques secondes.
J'étais au premier rang.
Il allait FORCEMENT me voir."