mardi 16 juin 2009

Courir dans les bois sans désemparer de Sylvie AYMARD

"Le ralenti n'existe pas que dans les films.
Une lueur apaisante envahit la pièce. Je vis ce que j'ignorais. J'étais comme un oiseau de proie aux paupières décousues.
Un lent bruissement confus enveloppait Nathan, une incandescence fauviste : du vert dans ses yeux d'étangs au soleil, du roux dans ses cheveux.
Il suspendit l'ambiance du lieu en quelques secondes.
J'étais au premier rang.
Il allait FORCEMENT me voir."

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