mardi 18 mai 2010

Elle ouvre encore une fois
la porte du réfrigérateur,
Trois bouteilles de lait
Quatre jours avant la paye,
heureusement,
les petits dorment encore.

Comme d'habitude,
il s'est assis
à la sortie du métro,
il a posé sa corbeille
et son panneau
'j'ai faim'.

Au même moment,
autour de toutes les villes,
les bois, les haies,
regorgent
d'asperges vertes dont les pointes, à peine poêlées avec un brin d'aillet
emplissent le palais d'une douce saveur,
de mauves qui offrent fleurs et feuilles pour accompagner la salade de pissenlits,
d'orties, bien sûr
et de fleurs d'acacia pour la note sucrée.

Ainsi va la vie.

4 commentaires:

  1. J'ai un faible pour ce texte. Il est de toi, j'espère ?

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  2. Si j' peux m' permettre, j'enlèverais toutes les notions de temps : encore une fois, comme d'habitude, au même moment... et la phrase finale... Votre texte gagnerait en solidité. La confrontation des instants se suffit à elle-même.

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  3. Pittau je relis ce texte et vous avez raison.

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