L'homme que je rencontre m'apprend souvent moins que le silence qu'il brise ( Thoreau).
C'est peut-être cette phrase qui, pour moi, résume le mieux le livre de Frédéric GROS. Etant moi même fervente de la marche, ce livre m'a ouvert d'autres possibles, une autre dimension et une envie de marcher plus encore. J'ai la chance d'être dans un département tout en harmonie, les courbes des collines rivalisent avec celles des ruisseaux, selon la saison la palette de couleurvarie du vert tendre à l'ocre en passant par des bleus et des jaunes étonnants.
Je me souviens en 2003, la chaleur avait jauni les pailles comme jamais.
Frédéric GROS dit que marcher fait taire l'indéfini soliloque où remontent les rancoeurs aigres, les contentements imbéciles...
Marcher, c'est se mettre sur le côté, en marge de ceux qui travaillent, en marge des routes à grande vitesse, en marge des producteurs de profits et des grandes misères.
J'ajouterai que marcher rend humble, paisible, conscient que nous faisons partie de la nature et qu'il faut la protéger pour nous protéger nous même.
Et si les empoisonneurs de la terre se mettaient à marcher...
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Je le note.
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